Émile Cauët indiquait en 1883 : « Au XIVe siècle, la paroisse de Longueil appartenait au comté de Clermont, pour un demi-muid de terre, quelques redevances en nature et des cens , sur des hostises (fermes), tenus en fief du comté, par le sire Vathieu de Baing, et pour deux muids de vin de rente,tenus en fief par la dame Isabeau, femme du sire Jean Requignard, de Chevrières.
Il y avait à Longueil-Sainte-Marie un château fort, appartenant à l’Abbaye de St Corneille de Compiègne, et que les religieux avaient fait élever pour protéger ses vassaux, et ses nombreuses possessions.

Le manoir avec sa porte fortifiée du XVIe siècle, à côté du portail de l’église, place Charles-de-Gaulle (inscrite monument historique en 1949) 

Vers 1830, on compte dans la commune deux briqueteries et trois moulins à vent.

L’église Saint-Martin, place Charles-de-Gaulle : en fort mauvais état en 1891, avec une nef qui se lézarde et des plafonds qui tombent, l’église a été reconstruite peu de temps après dans le type néogothique. Ces travaux sont achevés avant 1904

Le monument du Grand Ferré, place Charles-de-Gaulle : le héros local de la guerre de cent ans a dû attendre 1889 pour avoir son monument, offert par l’ancien conseiller général du canton d’Estrées St Denis, G. Meurinne. C’est un bronze du sculpteur Félix Martin, exposé préalablement au salon des Beaux-Arts de 1886 et mesurant 130 cm de haut. Il représente le Grand Ferré en cotte de maille, terrassant un soldat anglais qu’il écrase sous ses pieds, et s’apprêtant à frapper des deux mains, de sa hache, pour assommer un autre soldat ennemi 

Au début du XXe siècle, on compte dans la commune, outre la féculerie, une râperie, deux sucreries, une brasserie, une usine d’engrais et une coopérative agricole avec ses silos.

Le monument aux morts place Charles-de-Gaulle, inauguré fin 1920 se présente sous la forme d’un obélisque style habituellement adopté pour ce type de monument.

Le calvaire de Bailly, RD 13, près du carrefour représente une grande croix en pierre à base pyramidale, placée sur un gros socle cubique gravé de deux vers d’Évangile.